C’est un métier très prenant que ce lui d’enseignant et le temps de préparation est important. Il est évident que la plupart d’entre vous, professionnels de l’éducation œuvrent déjà sans même le savoir pour l’école inclusive.
Les handicaps ne sont pas tous visibles et il convient de ne pas juger hâtivement un élève selon l’attitude, le comportement et ses résultats.
Se dire que nul n’est faillible et que lorsqu’un élève essaie c’est qu’il est déjà dans le faire.
Quelques exemples de ce que vous faites déjà :
– Approfondir les notions en utilisant les différents canaux d’entrée (audition, lecture, visuels…) indépendamment les uns des autres.
– Penser au (tiers) temps supplémentaire pour les évaluations, exercices et activités différenciées.
– Mettre en place des aides mémoires (type sous main, ou livret de fleurs phonologiques…).
– Avoir sous la main des aides visuelles (temporaires et / ou ponctuelles) pour faciliter la compréhension.
Cependant il est primordial de ne pas surcharger les murs pour que le sens reste accessible.
– Lire les consignes à voix haute / s’assurer que tous les élèves ont compris.
– Donner un temps précis pour effectuer la tâche via un minuteur vidéo-projeté au tableau (classroomscreen) et circuler dans les rangs pour aider au mieux les élèves en besoin ou quand ils nous sollicitent.
– Pour que les aménagements restent invisibles aux yeux de tous utiliser une police identique pour tous (Arial, Open dyslexic).
– Utiliser des codes couleurs.
– Pointer au tableau à l’aide d’un pointeur laser pour faciliter la lecture ou le point de démarrage d’un document.
– Présenter les documents de façon aérée, ne pas hésiter à mettre un double interligne.
– Veiller à ce que les devoirs soient correctement écrits dans l’agenda et demander ce qu’ils ont compris de ce qu’ils devaient faire (la plupart des devoirs qui ne sont pas faits ont pour point commun une consigne incomprise).
– Donner des consignes simples (pas de double consigne).
– Face à une tâche, expliquer les démarches de façon détaillée, faire des démonstrations, favoriser les supports visuels.
– Privilégier la stratégie qui convient le mieux à l’élève pour apprendre et faire.
– Avoir recours aux aides informatiques : géogébra, cabri géomètre, logiciel déclic, TGT Trousse Géo Tracés, cacul@tice…
– Se montrer indulgent face aux difficultés et être patient, accepter que l’enfant bouge.
Informations diverses
Les enfants entendent tout, même s’ils ne comprennent pas tout. Faites attention quand vous discutez entre adultes.
Dites quand vous ne savez pas, dites le ; c’est humain !
Soyez sûr de vos savoirs pour être rassurant.
Soyez « lisible » : dites ce que vous faites et faites ce que vous dites pour être sécurisant.